Savoir se présenter rapidement
Se renseigner sur les recruteurs
Soigner son apparence
Adapter son CV
Court et concis, le CV d'un candidat lors d'un job-dating ne doit pas dépasser une page
"Court
et concis, lors d'un job-dating le
CV ne
doit pas dépasser une page", affirme Nicolas Puech. Il faudra
également en prévoir un grand nombre pour en distribuer à
l'ensemble des recruteurs, y compris ceux avec qui le chercheur
d'emploi n'aura pas pu s'entretenir. Rien ne dit que les personnes
croisées correspondront au poste à pourvoir.
Tenir le rythme
Gérer l'après-entretien
ooOoo
Ces
nouveaux modes de recrutement demandent en revanche une préparation
un peu plus poussée. C’est le cas du "job dating", où
le candidat se doit d’être très synthétiques.
Le "job dating" semble se démarquer de ces nouveaux modes de recrutement…
Tout à fait. C’est le plus répandu d’entre eux. On le retrouve très souvent intégré aux forums, aux salons, etc. Selon moi, c’est d’ailleurs le type d’entretien le plus dur à passer : faire ressortir quelques points marquants de son parcours en seulement 7 à 15 minutes n’est pas aussi aisé que ce que l’on pourrait croire. Il ne faut surtout pas arriver les mains dans les poches en espérant que l’inspiration vienne une fois sur place.
À quoi les candidats doivent-ils faire attention lorsqu’ils passent l’un de ces entretiens ?
Avant tout à leur comportement. Le principal risque, notamment lors des compétitions sportives ou des soirées qui sont organisées par les entreprises, c’est que les candidats oublient qu’ils sont là pour un entretien d’embauche et ne pensent qu’à s’amuser. Les recruteurs sont en effet très attentifs à la façon dont se comportent les candidats en dehors des entretiens. Lorsque l’on va dans une soirée où seront présents des recruteurs, il faut faire attention à ne pas trop "se lâcher", à surveiller son langage et sa consommation d’alcool. Les candidats doivent ainsi profiter des moments de détente qui ponctuent ces événements pour récolter des informations sur les entreprises qu’ils espèrent intégrer. Pour les jeunes diplômés, il est donc primordial de faire preuve de maturité.
Parmi tous ces nouveaux entretiens d’embauche, lesquels sont selon vous les plus difficiles à passer ?
Probablement les entretiens à distance, du type Skype. De nombreux DRH m’ont confié que, souvent, les candidats n’étaient pas à l’aise dans ce genre d’exercice. Pour ceux qui n’ont pas l’habitude d’utiliser Skype, s’entraîner avec un ami ou un membre de sa famille me semble être une bonne idée. Paraître motivé quand on se retrouve seul face à un ordinateur est loin d’être évident.
Ces nouveaux entretiens d’embauche s’inscrivent-ils dans un processus global ?
Oui. Ils ne représentent qu’une étape, une première sélection. Une entreprise qui fait passer un entretien d’une heure sur Skype à un candidat voudra très certainement le rencontrer en personne avant de l’embaucher. Le processus classique de recrutement finit toujours par être emprunté : ce n’est pas sur ces nouveaux entretiens d’embauche qu’un candidat sera engagé.
Le "job dating" semble se démarquer de ces nouveaux modes de recrutement…
Tout à fait. C’est le plus répandu d’entre eux. On le retrouve très souvent intégré aux forums, aux salons, etc. Selon moi, c’est d’ailleurs le type d’entretien le plus dur à passer : faire ressortir quelques points marquants de son parcours en seulement 7 à 15 minutes n’est pas aussi aisé que ce que l’on pourrait croire. Il ne faut surtout pas arriver les mains dans les poches en espérant que l’inspiration vienne une fois sur place.
À quoi les candidats doivent-ils faire attention lorsqu’ils passent l’un de ces entretiens ?
Avant tout à leur comportement. Le principal risque, notamment lors des compétitions sportives ou des soirées qui sont organisées par les entreprises, c’est que les candidats oublient qu’ils sont là pour un entretien d’embauche et ne pensent qu’à s’amuser. Les recruteurs sont en effet très attentifs à la façon dont se comportent les candidats en dehors des entretiens. Lorsque l’on va dans une soirée où seront présents des recruteurs, il faut faire attention à ne pas trop "se lâcher", à surveiller son langage et sa consommation d’alcool. Les candidats doivent ainsi profiter des moments de détente qui ponctuent ces événements pour récolter des informations sur les entreprises qu’ils espèrent intégrer. Pour les jeunes diplômés, il est donc primordial de faire preuve de maturité.
Parmi tous ces nouveaux entretiens d’embauche, lesquels sont selon vous les plus difficiles à passer ?
Probablement les entretiens à distance, du type Skype. De nombreux DRH m’ont confié que, souvent, les candidats n’étaient pas à l’aise dans ce genre d’exercice. Pour ceux qui n’ont pas l’habitude d’utiliser Skype, s’entraîner avec un ami ou un membre de sa famille me semble être une bonne idée. Paraître motivé quand on se retrouve seul face à un ordinateur est loin d’être évident.
Ces nouveaux entretiens d’embauche s’inscrivent-ils dans un processus global ?
Oui. Ils ne représentent qu’une étape, une première sélection. Une entreprise qui fait passer un entretien d’une heure sur Skype à un candidat voudra très certainement le rencontrer en personne avant de l’embaucher. Le processus classique de recrutement finit toujours par être emprunté : ce n’est pas sur ces nouveaux entretiens d’embauche qu’un candidat sera engagé.
job
datings.
Des recruteurs de
tous horizons sont installés dans une pièce, et des demandeurs
d’emplois les rencontrent à tour de rôle. Le
temps de la rencontre est très bref et
peut tourner autour de 3 à 7 minutes. Cet exercice de style peut
également servir d’entraînement pour les salons
de l’emploique
l’on rencontre dans les différentes salles des fêtes des communes
qui les organisent.
Non
seulement la durée de l’entretien est très courte, mais en plus
le stress est assez fort.
En effet, il y a des files d’attente devant les tables des
recruteurs, on sent le candidat suivant dans notre dos, le stress est
communiqué d’un candidat à l’autre (maladie hautement
contagieuse, le stress !!) et on voit assez rapidement que les
employeurs sont épuisés, lassés…
Il
faut donc se préparer, comme un sportif face à une épreuve de
sprint !
Bien
entendu, il n’y aura pas
de lettre de motivation,
puisque comme je l’ai déjà mentionné dans un article précédent,
la lettre de motivation s’envoie en notre absence… Par
définition, vous êtes présent pour le job dating !!!
Tout
d’abord, il faudra réorganiser
son C.V. en
fonction de cet exercice… En effet, inutile (voire impossible) de
tout raconter en 3 minutes, au risque d’étourdir votre
interlocuteur ! De même, contrairement au C.V. papier, il vous
est conseillé de ne pas évoquer votre parcours de façon
chronologique (ni anti-chronologique, d’ailleurs).
Rappelons
que l’objectif
de base de cette rencontre est UNIQUEMENT de provoquer la prise d’un
autre rendez-vous,
en tête-à-tête, celui-là. Il faut que vous donniez suffisamment
envie au recruteur de vous donner l’occasion de mieux vous
présenter. C’est, si vous voulez, une
dégustation qui doit lui donner envie d’acheter le plat !!!
Après
avoir salué
votre interlocuteur,
et lui avoir serré la main (pensez à lire nos articles au sujet du
« bonjour » et de « la poignée de main »),
vous vous
présentez en
commençant par votre PRENOM. Il est utile de rappeler ici que
Madame, Mademoiselle, Monsieur sont des TITRES que l’on donne aux
autres et pas à soi-même… Je
ne m’appelle pas Madame Caroline
DUPLAN mais (peut-être, lol) Caroline DUPLAN, tout simplement. De
même, le prénom passe avant le NOM ; c’est Caroline DUPLAN
et non pas DUPLAN Caroline ! Par contre, quand votre
interlocuteur se sera présenté, il faudra l’affubler du titre
Madame BERTILLE ou Monsieur LEBLANC.
Vous
devrez axer
votre présentation sur vos compétences et
vous présenter sous un angle thématique. Ainsi, après avoir
échangé les politesses exposées ci-dessus, vous
devrez vous décrire,
en commençant par votre métier (le poste que vous recherchez) et en
explicitant, rapidement, ce que vous êtes. Vous citerez le diplôme
le plus élevé que vous ayez obtenu (ou les études les plus élevées
que vous ayez menées, ou qui correspondent le mieux au poste que
vous cherchez) et présenterez, brièvement, votre expérience. (Par
exemple : j’ai
suivi une formation de secrétaire médicale et ai été diplômée
de l’école BIDOUILLON à Tataouine-Lès-Bains en juin 2008, puis
j’ai effectué des remplacements auprès d’un ophtalmologue et
d’un radiologue. Pendant ces CDD j’ai pu prouver mon efficacité
organisationnelle, ma maîtrise de l’outil informatique, notamment
des logiciels MEMPAMAL et TUTEKAC LAPAT, pris des notes et tapé des
comptes-rendus grâce au dictaphone. Ma capacité d’adaptation a
été bien utile pour passer d’un service à l’autre,
etc….)
Décrivez
ainsi 3 compétences ou atouts-maîtres,
avec des preuves telles que des
réalisations ou
des exemples
concrets.
Puis vous présentez
votre projet,
aussi rapidement.
Rappelez-vous,
vous n’êtes pas là pour étaler votre vie, vous devez montrer
que vous
savez vous adapter en étant concis,
bref et précis.
Vous
devez donner envie à votre interlocuteur d’en savoir plus et ne
pas tout lui dévoiler à ce moment mais au contraire lui laisser
entrevoir qu’il y a plus à découvrir… Il faut qu’il ait envie
d’un second rendez-vous !!!
Pensez
qu’un individu ne retient qu’une infime partie du discours qui
lui est fait (environ 20%). Proposez-lui votre C.V. auquel vous aurez
agrafé votrecarte
de visite (ça
fait plus « professionnel »), pas plié, propre, si
possible dans une pochette (ou une grande enveloppe blanche, la carte
de visite étant visible à l’extérieur) ou bien juste votre carte
de visite.
A
ce moment là, vous n’êtes plus un demandeur d’emploi, mais un
vendeur ! Et le produit que vous vendez, c’est vous !!!
Vous êtes à la conclusion de votre rendez-vous « vente »,
il faut donc conclure, en sortant
votre agenda et
en faisant une alternative :
« vous préférez que nous nous rencontrions en début ou
plutôt en fin de semaine prochaine ? », « Vous êtes
plus disponible en matinée ou en fin de journée ? ».
Vous incitez ainsi le recruteur à prendre position sur une de vos
deux propositions et en plus vous avez l’air d’un pro qui saura
être concis et directif avec ses propres clients une fois qu’il
vous aura embauché !
Ne
vous rabaissez pas, vous êtes deux
êtres humains face-à-face…
il n’y a pas de complexe d’infériorité à avoir. Il ne veut pas
embaucher une « carpette » mais quelqu’un qui va
concrètement l’aider à mieux travailler. Bien entendu, pendant
tout l’entretien vous regardez votre interlocuteur dans les yeux
(ou vous passez de l’un à l’autre s’ils sont deux), vous
vous tenez droit et
vous vous êtes
habillé pour l’occasion.
Voilou, ya plus
qu’à, maintenant !!! Bien entendu, toute la scène qui est
décrite ci-dessus doit être travaillée AVANT l’éventuelle
occasion. Et l’idéal est de s’entraîner avec un formateur qui
saura analyser et corriger votre prestation pour la rendre plus
efficace !
ooOoo
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